«Les fidèles (…) ont le droit et même parfois le devoir de donner aux Pasteurs sacrés leur opinion sur ce qui touche le bien de l'Église et de la faire connaître aux autres fidèles.» (Code de Droit Canonique. Can. 212 § 2-3)

«La communication au sein de la communauté ecclésiale ou celle de l’Eglise avec le monde demande une transparence (…) pour former au sein de la communauté chrétienne une opinion publique correctement informé et capable de discernement». (Lettre Apostolique «Le progrès rapide» du Souverain Pontife Jean-Paul II24.1.05 n.12)

C’est le moment de la vérité

Père Andrea D’Ascanio, animateur du mouvement Armé Blanche finalisé à la protection de la vie naissante et à la formation de la première enfance, a été empêché à cause d’une mesure de la Congrégation de la Doctrine de la Foi (Département de la Curie Romaine) de continuer à être l’assistent spirituel du Mouvement Armée Blanche, qui garde son identité approuvée par le défunt Archevêque de l’Aquila Mons. Mario Peressin et par beaucoup d’autres Evêques.

Les membres du Comité international pro Père Andrea D’Ascanio, ont inutilement présenté des requêtes pour connaître les réels motifs sous- tendus à cette mesure.
Devant ce silence, ayant eu la disponibilité de la documentation car elle est rendue de notoriété publique, ils veulent employer cette documentation afin que l’apostolat de Père Andrea ne reste contredit dans l’esprit et dans le cœur de ceux qui en ont bénéficié.
Ils veulent faire cela d’un esprit reconnaissant à Dieu pour avoir donné la possibilité à cet humble capucin d’être missionnaire de l’Amour de Jésus et de Marie envers les plus petits, qui surtout de nos jours souffrent toute forme de violence physique et morale.

Approbations et développement du Mouvement


 Le Mouvement Armée Blanche est né et s’est développé à L’Aquila, approuvé et soutenu par le défunt Son Excellence Mons. Mario Peressin Archevêque. Ensuite il s’est développé en beaucoup de diocèses en de différentes parties du monde avec l’approbation des respectifs Evêques.

Père Andrea D’Ascanio qui est- ce?


Né le 15 février 1935, Prêtre le 25 mars 1962, Licence ès lettres et Philosophie et Licence en Théologie.

Le fondement de son activité est la prière et il communie cet esprit à qui est à côté de lui. Les points essentiels de sa direction spirituelle sont la Consécration à Dieu Père avec Marie, pour Marie et en Marie; la Communion et le Rosaire entier quotidien; la Confession tous les huit jours ou au maximum dix jours. Fruit de cette claire action d’apostolat sont les familles chrétiennes et les vocations mûries au sein de l’Armée Blanche.

Depuis 1973- toujours avec l’approbation des Supérieurs et par ordre de ses directeurs spirituels Saint Pio de Pietrelcina et le Servant de Dieu Père Pio Dellepiane des Frères Minimes-  P.Andrea a fondé l’Armée Blanche de la Vierge avec laquelle il a poursuivi plusieurs activités que nous allons résumer:

  • la Consécration des enfants au Père du Ciel dans l’esprit de Fatima («Les enfants sauveront le monde!» Cela avait plusieurs fois répété P.Pio de Pietrelcina); de nos jours plus de deux millions d’enfants ont été consacrés dans le monde entier;
  • les nids de prière des enfants;
  • la préparation des enfants à la première Communion dès le premier usage de la raison;
  • l’organisation d’une audience spéciale à 10.000 enfants de l’Armée Blanche de la Vierge accordée par le Pape Jean Paul II dans la Salle Nervi au Vatican: la première dans l’histoire de ces dimensions pour seuls enfants;
  • la réalisation au cimetière de L’Aquila, pour la première fois dans le monde, de l’enterrement des enfants tués par l’avortement et la collocation de la statue de Marie Mère des Enfants non-Nés, faite sculptée par lui et devenue un symbole des défenseurs de la vie, aux cimetières de différentes nations où aujourd’hui on effectue l’enterrement des enfants pas-nés;
  • l’organisation - déjà depuis 1989, après la chute du communisme -  de Pérégrinatio Mariae aux Pays de l ‘Est Europe (Bulgarie, Roumanie, Pologne, Ukraine, Russie, Biélorussie);
  • la Implantatio Ordinis des Capucins en Roumanie. Les Capucins n’ont jamais été en ce Pays et de nos jour ils ont 49 initiées dont 29 prêtres et 6 maisons
  • la recherche d’un terrain à Onesti en Roumanie pour la réalisation d’une maison Œcuménique inaugurée en 1995
  • l’introduction clandestine au delà du rideau de fer de l’outillage complet pour la réalisation de sept émetteurs radiophoniques en réussissant à obtenir par le Gouvernement de Moscou – grâce à Mons. Antonini – une fréquence de réseau pour toute la Russie et sur laquelle on a installée l’actuelle Radio Moscou Marie;
  • la réalisation de interviews filmées à des prêtres et laïcs, véritables martyres de nos jours, qui ont vécu l’horreur des camps de concentration et des prisons sous le régime communiste;
  • le soutien à la construction d’une grande église, la première dédiée à Dieu Père, à Zaporose (Ukraine),
  • la restructuration de la petite église de Saint Pierre près de Assergi,( L’Aquila) réduite à l’état de ruines et refuge d’animaux et à laquelle on a rendu la dignité de lieu sacré;
  • la restructuration du complexe Sainte Marie aux Bonnes Nouvelles (Sainte Apollonie) à L’Aquila, comprenant église, cure, rue et place adjacentes;
  • la diffusion du message - dicté par Dieu Père à Mère Eugène Ravasio et reconnu valable par l’Eglise, traduit et publié en 25 langues l’organisation de veilles de prière nocturnes entre le 6 et le 7 de chaque mois en l’honneur de Dieu Père en de différentes parties du monde;
  • la prédication de retraites et congrès, réunions et cours d’exercices spirituels en Italie et à l’étranger sur Dieu Père;
  • la publication périodique («Leonessa et son Saint», maintenant à la 47ième année, «Les Nids de Prière de l’Armée Blanche»; «Dieu est Père») de nombreux livres de spiritualité et courtes biographies de saints.

Pour avoir des approfondissements plus vastes sur P. Andrea D’Ascanio et sur son activité, renvoyons à: http://www.armatabianca.org/fra/padre-andrea-dascanio.php

Est- il possible que ce religieux, fils spirituel de Saint Pio de Pietrelcina et du Servant de Dieu Père Pio Dellepiane; qui jouissait d’une grande considération de part d’un Pape d’une intelligence exceptionnelle comme Jean Paul II qui a concédé à son mouvement l’audience la plus grande de l’histoire réservée aux enfants; qui a réalisé tant d’activités en Italie et dans le monde... tout à coup ait été impliqué dans une série de procès où il a été accusé de tous les crimes possibles?

Examinons en bref l’origine et la conclusion de ces procès qui répondent à cette question.

Nous allons énumérer ces procès en ordre de temps:

  1. premier procès ecclésiastique près la Congrégation pour la doctrine de la Foi (1998- 2002)

  2. premier et second procès pénal (1999- 2003 et 2004- 2006)

  3. procès civil 2000- 2004

  4. second ecclésiastique 2003- 2005

1. Premier procès ecclésiastique à la Congrégation pour la doctrine de la Foi (1998- 2002)

 

Son Excellence Mons. Mario Peressin a cessé son activité en qualité d’Evêque de L’Aquila en mai 1998 et le 6 juin Son Excellence Mons. Giuseppe Molinari a commencé sa mission épiscopale.

Le 9 juin, trois jours après sa prise de possession, il convoque dans la Curie Père Andrea D’Ascanio pour lui remettre la notification d’une disposition sur sa personne de part de la Congrégation de la Doctrine de la Foi. Ce procès avait déjà été entrepris par lui dès son arrivée à L’Aquila en qualité d’évêque assistant en 1996, complètement à l’insu de son direct Supérieur.

Cette disposition, avec 9 graves accusations, s’est conclu le 16 avril 2002 par le suivant dispositif que nous allons rapporter:

 

Les soussignés Juges, en date d’aujourd’hui, le 16 avril 2002. ont ainsi décidé pour chacun des neuf chefs d’accusation (cfr.can.1614) :

  1. Instance répétée aux termes du can 1387 (…) le Tribunal, considérée en outre doit acquitter l’inculpé (...)
  2. Acquittement de complice en péché contre le sixième précepte du Décalogue (...) le Tribunal acquitte l’inculpé .
  3. Violation du sceau de la confession, aux termes des can.1388 §1, le Tribunal considère que des actes du procès ne résulte pas même prouvée la violation indirecte du sceau de la confession et donc il acquitte l’inculpé.
  4. Hérésie (...) ce Tribunal acquitte l’inculpé du crime d’hérésie.
  5. Invitation explicite au mépris de l’Eglise et pour le Saint Père, aux termes du can.1369 (…) Le Tribunal acquitte l’inculpé .
  6. Péchés extérieurs contre le sixième précepte du Décalogue avec scandale permanent, le Tribunal acquitte l’inculpé.
  7. Célébration des sacrements et de l’Eucharistie hors du lieu permis (...) l’inculpé est acquitté.
  8. Mensonges et calomnies continuées de spéciale gravité au détriment des fidèles, (...) le Tribunal acquitte l’inculpé (...)
  9. Activité relative aux affaires et commerciale (…) le Tribunal acquitte Père Andrea D’Ascanio.

 

Le 27 septembre 2002 on a publié les motifs pour lesquels on déclarait innocent Père Andrea et on faisait comprendre la possibilité d’acceptation de cette thèse du «complot» que les Juges approuvaient.

On rapporte ici quelques passages du jugement contenant les principales attendues par lesquelles on a justifié Père Andrea D’Ascanio et la thèse du complot à son détriment.

En date d’aujourd’hui, le 16 avril 2002, le Tribunal Apostolique, convoqué selon can.1609 chez la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, a disputé et décidé ainsi: (...)

Ce procès judiciaire est formellement commencé par la nomination et le serment des membres du Tribunal (26 mai1998). Toutefois, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi s’était déjà occupée du cas dès novembre 1996, au moment où, faisant crédit aux graves et nombreuses accusations présentées contre Père Andrea D’Ascanio, avait adopté de différentes incisives mesures «préventives» à son égard, bien que ces mesures ne concernassent directement P.Andrea D’Ascanio (...) Par conséquent, après la décision du titulaire de l’action pénale (L’Autorité «administrative» de la CDF) d’entreprendre le procès judiciaire à travers la charge donnée au Révérend Promoteur de justice de présenter le libelle de demande, il semblait que ce Tribunal dût «confirmer», dans le domaine judiciaire, les susdites accusations, difficilement contestables, et s’occuper par conséquent avec la.

Au contraire, la réalité s’est démontrée très différente des initiales attentes. La CDF, en émettant les mesures préventives et en pratique dès le début du procès judiciaire, n’avait écouté que les accusateurs, dont la crédibilité était fortement confirmée par S.E.R. Mons. Giuseppe Molinari, Archevêque coadjuteur de l’Aquila, ami de quelques-uns des principaux accusateurs et à travers eux, des autres.

Le Tribunal - en appliquant le respect du droit à la défense (...) a écouté d’abord P.Andrea D’Ascanio, qui a présenté une riche documentation (et une nombreuse liste de témoins à sa décharge) qui soutenait qu’il était victime d’un complot établi par quelques-uns des accusateurs en complicité, non particulièrement dolosive en quelques cas, des autres. Ce matériel défensif avait été présenté, substantiellement, à la CDF par S.E.R. Mons. Mario Peressin - alors Archevêque de l’Aquila (...),sans avoir été pris en considération par S.E. R.Mons. Giuseppe Molinari (...)

En réalité, le libelle de demande ne considérait qu’une seule partie de l’enquête préalable, celle de «l’accusation» (cfr acte du procès, n.15).Chez la CDF se trouvait, au contraire, une autre documentation « de défense »/présentée par S.E.R. Mons. Mario Peressin, en date 24 juin 1997) dont le Tribunal n’a eu connaissance formelle qu’à l’occasion de la déposition en qualité de témoin de S.E-R. Mons. Mario Peressin (27 mars 1999). En cette date Le Président a indiqué au Notaire du Tribunal (...) d’incorporer ce fascicule défensif, de nature prè-judiciaire, avec les actes d’accusation provenant de l’enquête préalable (cfr. actes du procès,,,,,,, n.15 et158.1)

Le «fumus coulpae» a commencé à se compromettre quand P.Andres D’Ascanio a eu, formellement, l’opportunité de se défendre, à l’occasion de son initiale déclaration devant ce Tribunal. Dans cette circonstance, après avoir nié tous les crimes dont il était accusé (...) a remis 20 annexes où il traçait un portrait des principaux accusateurs, (...), il démontrait sa formelle adhésion au Magistère Pontifical et il essayait de démontrer sa thèse du complot contre lui et « l’Armée Blanche » (le 27 novembre 1998, acte du procès,n.48)

Cette ligne défensive de P. Andrea D’Ascanio (le fait qu’il était victime d’ un complot) a été employée dès le début de l’événement (novembre 1996(...) De ce point de vue, P. Andrea D’Ascanio a été complètement linéaire et cohérent: toute son activité et celle de son Avocat a visé à démontrer soit la fausseté de l’accusation, soit le complot. Toujours d’une façon tout à fait convaincu et, à la fin de ce procès et pour ce qui concerne la matière à disputer, convaincant pour le Tribunal.

En outre, pendant sa première déclaration au Tribunal, Père Andrea D’Ascanio, d’une force et spontanéité qui difficilement pouvaient être fictives (d’autre part il y a beaucoup de documents qui démontrent la vérité de ces affirmations), a parlé de sa formelle et profonde adhésion au Magistère pontifical (...) en particulier sur les problèmes moraux les plus incertains et délicats: intense vie de prière et de pénitence, recours fréquent au sacrement de la réconciliation, grande dévotion eucharistique, et mariale(...), profonde estime envers la Personne et l’enseignement du Saint Père, surtout pour ce qui concerne la défense opérationnelle du droit à la vie et l’authentique sens de l’exercice (généreux et parfois héroïque) de la paternité responsable, etc.

Ex actis et probatis (can.1608&2) Don Gabriele Nanni peut être considéré parmi les conspirateurs du complot contre P.Andrea D’Ascanio, motif pour lequel (éviter un possible parjure)le Président ne lui demanda pas d’émettre le serment « de veritate dicenda»(...)

M.Domenico Pelliccione a agi de mauvaise foi, a juré le faux, a poussé d’autres témoins à jurer le faux. Donc, il est permis de parler de «complot» ourdi, initialement (1996) au moins par lui, contre P. Andrea D’Ascanio. L’incorporation de sa femme est successive. Madame Rosa Pelliccione parmi les conspirateurs du complot (...)Une personne (Domenico Pelliccione) qui - avec un passé comme celui décrit par sa femme - va à Messe chaque jour et communie, qui se confesse souvent, qui est très lié à l’Archevêque S.E.R. Mons. Giuseppe Molinari etc, a eu une profonde conversion à Dieu, ou se sert des sacrements pour s’attirer la confiance de l’Autorité ecclésiastique... Les mensonges proclamées de M.Domenico Pelliccione, (...) mènent à la certitude morale su la nature fictive d’une telle vie chrétienne, comme affirmait sa femme dans les déclarations 1996-1997.(...)

Comme nous avons déjà remarqué. En réalité les premières victimes du complot contre P.Andrea D’Ascanio ont été S.E.R. Mons.Giuseppe Molinari et les autorités de la CDF et des autres Dicastères de la Curie Romaine, induites en erreur par les conspirateurs du complot et par les personnes dont ils se sont servis comme accusatrices (...)

La manœuvre dolosive de M.Domenico Pelliccione est tout à fait démontrée par les nombreux faits certains, comme ses manifestes faussetés jurées, les multiples intimidations adressées aux membres de «l’Armée Blanche » (...)

Il existe un traditionnel critère de jugement, enraciné dans l’Evangile (« au moins, croyez pour ses mêmes œuvres» Jean 14,11): «les arbres se reconnaissent par leurs fruits». Les témoignages des conjoints Pelliccione (et d’autres témoins d’accusation poussés par eux au Tribunal) sont clairement pleines de mensonges et de haine à l’égard de P.Andrea D’Ascanio, leurs deux fils qui sont restés avec eux se sont éloignés de la vie chrétienne, les mêmes conjoints Pelliccione menacent de quitter l’«Eglise institutionnelle» si le Tribunal ne condamne pas P.Andrea D’Ascanio, etc. Ce ne sont pas de bons fruits. Au contraire, les peu nombreux témoins accueillis par le Tribunal parmi les proposés en sa faveur par P. Andrea D’Ascanio méritent une grande crédibilité.

Ex actis et probatis (can. 1608 §2) tout ce que P.Andrea D’Ascanio a déclaré a été vérifié.

2.Premier et deuxième procès pénal(1999 - 2003 et 2004 - 2006)

 

Le Comité international s’est demandé le pourquoi de ces procès.

Avant de terminer le procès ecclésiastique, vu que chez ce Tribunal on prévoyait une solution positive pour P.Andrea D’Ascanio, les mêmes accusateurs ont transféré leurs accusations, remarquablement aggravées; et en les étendant à l’entier Mouvement, à la Magistrature italienne à L’Aquila.

Le procès poursuivi et mis en très grand relief par les mass- média italiens et étrangers, prévoyait même le projet de l’arrestation de P. Andrea D’Ascanio et de 8 autres membres de l ‘Armée Blanche de la Vierge. L’arrestation ne fut évitée que pour le bon sens du Juge des enquêtes préalables qui en reconnut l’absolu manque de bien- fondé et il n’avalisa pas la demande du Ministère Public.

Le procès pénal devant la Magistrature italienne s’est déroulé en premier et deuxième dégré aux Tribunaux de l’Aquila. Les deux sentences (2003 et 2006) ont exclu tout comportement criminel de la part des accusés (P.Andrea D’Ascanio et ses collaborateurs) et déclarent que «les faits ne constituent pas délit».

La thèse de la Cour d’Appel est désormais définitive parce qu’elle a acquis force de chose jugée.

Pendant ce procès la Magistrature italienne a disposé en outre le contrôle de l’usage téléphonique de la famille Pelliccione et les interceptions ont été acquises dans les actes du procès pénal. D’après qu’il ressort toutes les accusations ont été préparées par Rosa Ciancia et par son mari Domenico Pelliccione qui dans son bureau, à l’Université de L’Aquila, concertait au téléphone avec sa femme qui se trouvait à la maison, qui devaient être les accusateurs à contacter et quelles accusations à les leurs faire souscrire.

De cettes interceptions il est évident l’existence d’un complot.

3) Premier et deuxième procès civil (2000- 2004)

 

Le Comité international a voulu savoir les personnes qui ont intenté les procès civils.

En 1993 S.Excellence Mons. Mario Peressin avait donné in comodato vicennale à l’Armée Blanche de la Vierge les ruines de l’église et chanoine de Sainte Marie des Bone Novelle (Sainte Apollonia) travaux de restructuration sont terminés, mais en 2000 Mons. Giuseppe Molinari entreprend une action légale contre P.Andrea et l’Armée Blanche pour la restitution des immeubles.

La dernière sentence 2004 a confirmé le comodato de Mons. Peressin en laissant donc à l ‘Armée Blanche la disponibilité des locaux jusqu’à 2013 et a déclaré «faux et pas dignes de foi» les témoins présentés par l’Evêque Molinari (Rosa Ciaccia,Domenico Pelliccione et le greffier de la curie, Mons. Sergio Maggioni).

4. Deuxième procès ecclésiastique (2003 – 2005)


Après l’acquittement en première instance, inopinément le même Promoteur de Justice de première instance, Mons. Piergiorgio Marcuzzis sdb, bien qu’il eût renoncé à ses thèses accusatoires, d’après ce qu’il ressort du dispositif du premier jugement canonique, a proposé appel contre celui- ci et sur ce point on a su que son appel a été stimulé parce que le jugement en premier ressort «ne plaisait pas à quelqu’un»..., comme le Président du premier Collège de juges avait déjà prévu:

«(...)le Collège est arrivé au présent jugement parce que dès le début du procès il n’a cherché que de s’assurer de la vérité pour faire justice, malgré (...) la pleine connaissance du Collège que l’éventuel jugement absolutoire de P.Andrea D’Ascanio difficilement aurait été accepté avec satisfaction par les différentes Autorités qui sont intervenues dans l’enquête préalable et au commencement de l’action pénale judiciaire ».(pag.37)

Mons. Marcuzzi mourut avant la constitution du Tribunal en deuxième ressort et on l’a remplacé par Don Janusz Kowal sj qui, une fois nommé, même s’il avait déclaré d’une manière explicite de ne pas avoir lu les actes du procès, a fait sien l’appel du Promoteur de Justice décédé comme d’après les Actes du Procès.

Une fois engagée l’Instruction, les Juges ont circonscrit leur enquête seulement à la déclaration de Rosa Pelliccione, en évitant ensuite dans la réplique contradictoire de contester le contenu de cette déclaration.

Rosa Ciancia répète les accusations faites devant le Tribunal de L’Aquila, par totale dérogation à ses précédentes déclarations devant le Tribunal Ecclésiastique en premier essor devant lequel elle avait été convoquée quatre fois et avait délivré 11 heures de déclarations sur des centaines de pages.

A l’égard de cet unique témoin le jugement du Tribunal Ecclésiastique en premier essor s’était déjà prononcé:

Il existe la preuve objective de la fausseté de graves affirmations dites par M.me Rosa Pelliccione, (...) après être passée à la part de son mari contre P. Andrea D’Ascanio. La plus grossière est celle déclarée à la Magistrature italienne, avec richesse de détails, (...) (acte du procès, n.643).Par contre, dans les nombreuses interventions devant ce Tribunal voulant nuire à P.Andrea D’Ascanio, Mme Rosa Pelliccione avait nié d’avoir subi le moindre attentat à sa chasteté. (...) Donc, il est éclatant la claire certitude morale (...) de l’existence du complot ourdi contre P.Andrea D’Ascanio, dès le 1996, par M.Domenico Pelliccione, avec l’aide d’autres personnes. (p.89).

En conclusion le Tribunal infligeait les sanctions canoniques sous- exposées:

  1. La résidence obligatoire chez une maison de l’Ordre des Capucins fixée par le Ministre de l’Ordre, exclu le territoire des Abruzzes et du Latium, avec la défense de sortir des limites de la diocèse de demeure sans la permission de l’Ordinaire du lieu:
  2. Interdiction d’avoir toute sorte de rapports, ou de relations épistolaires ou téléphoniques etc. avec les membres de l’Armée Blanche et d’autres Associations connexes;
  3. Révocation à l’accusé de la faculté d’écouter les confessions sacramentelles:
  4. Défense de célébrer en public la Très Sainte Eucharistie, de tous les Sacrements et liturgie de la Parole;
  5. Interdiction de la prédication et des fonctions de guide spirituel.

Le Comité se demande comment se fait-il que le Collège en deuxième essor ait prononcé une condamnation, difficilement représentée du point de vue juridique et de toute façon en contradiction avec plusieurs canons du Code de Droit Canonique (canons 1620 et 1628).

1.au sujet du nié droit à la défense

Pourquoi P.Andrea D’Ascanio n’a jamais été convoqué par le Tribunal d’Appel (il n’a pas eu formellement la possibilité de se défendre) et on ne lui a pas permis de répliquer aux déclarations de la Tèmoin d’accusation?

2.au sujet du droit d’appel au Tribunal Supérieur

Pourquoi à P.Andrea D’Ascanio n’a pas été permis de faire appel d’un jugement au Tribunal Supérieur de la Signature Apostolique, comme prévu par toutes les législatures et aussi par disposition constitutionnelle?

En effet le Tribunal:

  • n’a pas écouté d’autres témoins que Mme Ciancia, déjà appelée «fausse et pas digne de foi» par plusieurs Tribunaux;
  • n’a jamais convoqué P.Andrea D’Ascanio, et en lui enlevant de cette façon toute possibilité de défense.
  • a ignoré l’Instruction et le conséquent acquittement des Juges en premier essor;
  • n’a pas pris en considération la déclaration des Juges italiens que ses faits ne constituent pas délit;
  • a refusé les interceptions téléphoniques effectuées par les Carabiniers de L’Aquila par ordre de la Magistrature italienne, qui sont la preuve légale la plus éclatante du complot contre Père Andrea D’Ascanio;
  • n’a que extrapolé quelques phrases des déclarations de quelques témoins du premier procès, déjà passées au crible et stigmatisées dans leurs absolue incrédibilité dans le précédent jugement absolutoire.

La sentence a été publiée le 16 juillet 2005 et les sanctions contre lui ont été appliquées.

Une copie de ce jugement a été  envoyé par le CDF à plusieurs Curies diocésaine et aux Supérieurs Religieux de différentes Nations.

En février 2009 la Congrégation pour la Doctrine de la Foi a de nouveau envoyé le dispositif de ce jugement de deuxième essor canonique

  • à toutes les Curies épiscopales;
  • aux Supérieurs Religieux de différentes parties du monde ;
  • à tous les Curés du Latium ;
  • aux organes officiels de presse de l’Eglise avec l’ordre de la publier avec la plus vaste diffusion possible.

POURQUOI ?

Le Comité international a enquêté sur les différents pourquoi, il les a connus et tour à tour  il les révèlera.